06 janvier 2007

La photo !

Souvenez-vous. Je vous avais annoncé que vous n'auriez la photo de ma première bûche que si quelqu'un la prenait en photo lors du repas. En fait je ne sais pas si quelqu'un l'a prise, je n'ai pas vu les photos (Il serait peut-être temps que je les demande d'ailleurs... et celles du tour des chambres aussi...).

Mais vous avez de la chance, moi j'en ai pris une (plusieurs en fait). Je l'ai en effet refaite pour notre repas de famille du 25 décembre, du coup j'ai pu la mitrailler en toute tranquillité. Bon en fait, ayant un peu de mal avec cet appareil, qui en plus n'est pas un modèle de qualité, la plupart ne sont pas terribles. La preuve en est que je vous livre ici ce que j'ai jugé être les deux meilleurs clichés. Voilà c'est tout, juste pour vous faire regretter Noël :-p

05 janvier 2007

Les Danois d'artifice

Il y a une chose dont j'ai oublié de vous parler et qui nous avait tous étonnés lors du nouvel an : les feux d'artifice.

Déjà, un peu avant Noël, j'avais remarqué qu'on entendait de temps en temps des feux d'artifice, à des endroits et lieux assez aléatoires, sans raison apparente. Puis, quand on est arrivé au Danemark il y a quelques jours, on a vu des feux dans toutes les villes près desquelles on est passés. Les jours suivants, pareil : à toute heure (même en journée donc), on entendait éclater des feux de temps en temps, avec un rythme de plus en plus accru au fur et à mesure qu'on se rapprochait de la nouvelle année.

Et enfin, le jour J arriva. Ce fut la totale. Je vous jure que depuis le moment où on s'est levé le 31 (assez tard donc ...) jusqu'à celui où on s'est couché (assez tard aussi ...), il ne s'est pas passé 5 minutes sans qu'on entende un artificier amateur se faire plaisir. Au Danemark, c'est comme ça. Nous on achète des boîtes de chocolats à foison, eux ils achètent des fusées ou mêmes des mortiers.
Parce que oui, quand je vous dis feux d'artifices, ce n'est pas des pétards à 10 balles le paquet de 100 (déjà quelques chose à 10 balles ça n'existe pas ici). Ce sont des trucs qu'on voit au loin et qui pourraient alimenter un feu qu'on allume lors de nos grandes occasions.
Et donc chacun fait péter ça dans son jardin, dans sa rue, n'importe où. Voilà le genre de truc qu'on voit à minuit si on est bien placé (c'est pas de nous) : http://youtube.com/watch?v=7QtePKOGmC8. Et si on n'est pas bien placé, ben on le voit moins bien, mais on l'entend pareil.

Ils sont fous ces danois.

Edit : J'ai oublié de dire que ce n'est pas fini, j'en entends encore plusieurs fois par jour...

04 janvier 2007

Cinoch

Super ! Il pleut, les oiseaux ne chantent pas, mon PC fait toujours autant de boucan, mon vélo est crevé, j'ai encore mis trois heures à m'endormir, tout va bien dites donc ! Non mais en vrai ça va.

Sinon, hier je suis allé au cinéma (voir Borat). Bon alors déjà, tradition danoise oblige, 10 € l'entrée (9 € avant 19h) ... Heureusement que je suis un malin, je n'ai payé que 2 €. Là-bas, on choisit sa place avant d'entrer : en achetant le ticket, on vous montre un écran représentant la salle, et on voit les places occupées. Il suffit alors d'indiquer quelle place on veut, et le numéro du siège est indiqué sur le ticket. C'est pas mal je trouve. Du coup ils peuvent mettre à jour en temps réel le nombre de places restantes sur Internet, ça peut servir pour les films à grande audience.

Par contre, je ne vous en avais jamais parlé, mais que ce soit au ciné ou à la télé, bonjour la pub ! Le film était prévu à 19h, il a commencé à 19h20... Ca va, il y en avait quelques-unes de drôles, mais bon quand même.
A la télé, c'est pareil. Sur les chaines privées, il n'y a je ne sais pas combien de minutes de pub entre les shows (ou milieu), encore pire qu'en France. Et comme je ne regarde la télé quasiment qu'aux heures des repas parce que je n'ai que ça à faire pendant que ça chauffe, je suis bien gâté.
Si encore ils avaient de bonnes pubs. A la bonne époque de Culture Pub, on avait l'impression que leur contenu venait souvent des pays nordiques. Si c'est vrai ce n'est pas du Danemark, je n'ai pas remarqué plus de pubs drôles qu'en France. A part hier dans la salle. Faudra que j'y retourne pour voir si c'était une coïncidence.

02 janvier 2007

Nouvel an : le voyage

Pour ceux qui ne le savaient pas, j'ai passé le nouvel an au Danemark, avec quelques bons amis : Alaric, Julien et Guillaume. On est venu en voiture, quelques jours avant, on a fait la fête pendant ces quelques jours, et ils sont repartis hier après-midi.

Il a donc fallu affronter les 1244 kilomètres en 206. Reportage.

Mercredi 27 décembre. Pour partir au plus tôt et ne pas s'évertuer à rapatrier tout le monde le lendemain matin, on décide de se rassembler la veille chez Julien et d'y dormir. Alaric était à un repas chez des amis, il se fait donc attendre, si bien qu'on ne se couche pas très tôt. On savait qu'on allait pas beaucoup dormir ces quelques jours, autant commencer tout de suite ...

Le lendemain, 6:00 AM. Le réveil sonne. Le temps de gentiment lui dire de se taire une ou deux fois, et on se lève. Petit déjeuner : 1 croissant, nous on fait dans l'efficace. On compresse ensuite les bagages (surtout le mien) dans le coffre, et c'est parti, on décolle. Il est 6h40.

Le début, c'est facile, on connait la route, on sait très bien où on va : Luxembourg. On fait ça d'une traite vite fait bien fait, c'est qu'on est pressé d'acheter toutes les denrées indispensables à la vie, qui par chance sont moins chères là-bas : alcool, cigarettes, essence, chips. Trouver, acheter, ça prends du temps on repart vers 11h je crois, en profitant de l'arrêt pour changer de conducteur.

Perdu dans un bled luxembourgeois, sur le point de traverser l'Allemagne : ça se complique. Heureusement qu'on a une belle carte de l'Allemagne de 1971 qui déborde un peu... Heureusement aussi que Julien se rappelle qu'il a une balise GPS et un PDA pour l'utiliser. On arrive tant bien que mal à le faire marcher, et nous voilà guidés par une belle voix sensuelle dans les méandres de la frontière germano-luxembourgeoise.
Ce qu'on ne savait pas, c'est que le logiciel ne possédait que la carte de France et quelques kilomètres de pourtour... Il a donc fallu se contenter de la carte, sur des petites routes de montagnes qu'on aurait jamais cru être sur la bonne route. Heureusement, il y avait Romain le copilote de la mort :) Pendant ce temps-là, l'arrière de la voiture en profite pour continuer la courte nuit précédente.

Une fois sur les autoroutes allemandes, ça avance bien plus vite. Enfin, quand on roule. Parce qu'il faut aussi prendre des grandes pauses pour changer de conducteur et manger des repas bien équilibrés.












Beaucoup de CDs et de Mercedes plus tard, on commence à en voir le bout : on arrive à la frontière danoise. On s'arrête quelques kilomètres avant, pendant qu'on est pas encre dans le pays où tout est cher, afin de faire le plein. On a même fait semblant de parler allemand.

On pousse encore un peu, on sort de la carte, mais c'est sans peine que nous parvenons jusqu'à chez moi. Il est, si je me souviens bien, environ 21h : plus de 15 heures de route !! Alors évidemment, ça se fête, on a bien mérité ça : un petit apéro suivi d'un tournoi de fléchettes. Quelque part entre le début et la fin de la nuit, on décide qu'on est fatigué, il est donc temps pour mes chers bassignots de tester le confort de ma moquette et de prendre un repos bien mérité, pour que la fête puisse commencer ...

Nouvel an : découverte de la ville

Après une bonne nuit de sommeil, on avait faim. On a donc été faire des courses histoire de manger un repas complet et équilibré : pâté, frites et pizza. On a aussi descendu en ville histoire de se promener. On a marché le long du port, puis dans le centre, où toute la ville était concentrée dans la rue principale. Après avoir galéré un peu à se décider quel bar choisir, on s'est posé et on a bu notre première pinte du séjour.

Ensuite, c'était le soir, on est donc revenu chez moi afin de répondre à l'appel de l'apéro. Mais comme on savait qu'on allait aller au Social Club et y boire de la bière (c'est pas de notre faute, c'est la seule boisson gratuite), on a décidé de rester sérieux et boire de l'eau et du jus d'orange*. On a aussi refait un tournoi de fléchettes parce que la veille c'était bien.

A 11h, on est comme prévu allé au Social Club. Sur la route, on a fait un peu de gymnastique, car il faut toujours s'échauffer avant d'enflammer le dance floor comme on a l'habitude de le faire. Après s'être bien défoulés, on est reparti vers le Nord afin de visiter le Baren, il était fermé la veille ce bougre. Les barmen ont On a ensuite décidé qu'il était temps d'aller se coucher, ce qu'on fit(ure) (désolé).

* Oui oui je sais : trop gros, passera pas.

Nouvel an : Ålborg

Samedi matin (enfin, façon de parler). Ca va faire au moins 36h qu'on n'est pas parti en vadrouille. Hey, on est des aventuriers nous, on décide donc que partir à Copenhague serait pas mal. Je passe un coup de fil à mon copain mappy, et là il me dit qu'il faut trois heures pour y aller ! Le problème, c'est qu'après notre petit déj aux pâtes, il est déjà tard, et en plus trois heures de route, ça veut dire pas mal d'essence. C'est dommage, parce que c'est quand même la capitale (quelle idée de la mettre au bout du pays), et en plus on aurait traverser un super grand pont (quelle idée de mettre la capitale sur une île). Bon tant pis, on revoit nos ambitions : Ålborg et Odense sont à un peu plus d'une heure. Un débat hautement philosophique nous dicta Ålborg, c'est donc vers le Nord que nous partîmes.

Evidemment, on n'avait rien pour s'orienter, il a donc fallu trouver le centre ville en premier lieu. Deuxième évidence : on n'a rien prévu, donc on est arrivé bien après la fermeture des magasins, il a donc aussi fallu trouver où faire des courses. Toutes ces déambulations nous ont quand même permis de trouver un Burger King, dans lequel nous avons bien mangé (bien équilibré, comme d'hab'). On y a aussi trouvé de quoi s'amuser :

Ensuite, on a commencé à avoir peur : on avait beau se promener dans les rues du centre, on ne voyait personne. Mais vraiment personne. Puis on a croisé un groupes de jeunes danoises. Notre formidable sens de la déduction nous a laissé croire qu'elles sortaient et qu'elles nous mèneraient quelque part si nous les suivions, ce que nous fîmes. Et effectivement, on arriva dans une rue, aussi vide que que les autres, mais constituée uniquement de bars et de discothèques. Si il se passait quelque chose ce soir à Ålborg, ça ne pouvait être que là. On y resta donc toute la soirée, et effectivement c'était la bonne place. Encore une victoire de canard. La photo ci-contre vous montre la rue le lendemain matin.


On est resté la plupart du temps dans le même bar, qui était en fait plus une boîte qu'un bar. Parmi les moments forts de la soirée, on trouve deux rencontres. La première est une amusante coïncidence, puisqu'il s'agit de la rencontre d'Antoine. En fait, j'ai tout d'abord remarqué un mec avec un T-shirt affichant TOSS dans son dos. Je me suis dit, impossible que ce soit une coïncidence, il doit être français. On l'accoste, et en effet, il me dit qu'il est avec un pote qui étudie à Ålborg. Je ne fais même pas le rapprochement, et voilà ti pas que deux minutes plus tard, c'est à mon tour de me faire accoster par Antoine. Salut mec ! :) La deuxième, c'est une fille qui avait des envies meurtrières et qui a quasiment étranglé Julien (entre autres) !


Voilà, soirée bien sympatique aussi. Le hic était que cette fois-ci, pas d'appart pour nous héberger, juste une 206 pour quatre ... Je vous dis pas le mal de pattes le lendemain.

Nouvel an : le jour J

Une fois les pattes dégourdies le 31 au matin, on repart vers Århus. Une fois chez moi, direction le pieu, afin d'avoir quelques heures de vrai sommeil. Après le petit déjeuner (la nuit commençait donc à tomber), nous avons élaboré les plans de la soirée, car on aime bien s'y prendre très à l'avance. Ce fut très compliqué : on décida de refaire la même chose que l'avant-veille, car c'est bien et pas cher. Etant donné que la cuisine était occupée par mes voisins et leurs invités pour réveillonner, nous sommes restés chez moi pour notre réveillon. Comme l'avant veille, nous avons pris de l'eau de vie à l'apéro, puis nous avons mangé une boîte de chocolats (merci tata) accompagnée de jus de malt. Chez nous on ne rigole pas avec le repas du réveillon !

Ensuite, direction Social Club. Avec pour mission de retirer de l'argent sur la route, parce qu'on avait même pas de quoi payer le vestiaire (il pleuvait). On a essayé quatre distributeurs différents, un échec à chaque fois. Le message le plus clair que nous ayons eu est : "connexion avec l'émetteur impossible". Faut croire que les câbles ont fondu sous le poids de la demande à cause des fêtes... On en a aussi profité pour se faire attaquer à coup de feux d'artifice. Bref, on arrive en retard au Social Club (c'est à dire après 11h), après avoir inventé un ingénieux système pour ne pas payer le vestiaire. Deuxième échec, encore plus fort : la boîte était fermée ! Sûrement qu'elle allait ouvrir plus tard, mais bon, on allait pas attendre là. On remonte donc à la résidence, en priant pour arriver avant minuit. C'est à minuit pile qu'on arrive à la porte de mon bâtiment ! Les gens commencent à sortir et à tous se souhaiter la bonne année. Nous de même, avec des préférences pour certaines personnes...
Troisième échec de la soirée, nous étions quatre mecs en provenance direct de Champagne, et nous étions les seules personnes à ne pas avoir une coupe à la main... C'est pas grave, on avait mieux : on est remonté à la cuisine, et on a fait découvrir à mes voisins les plus aventureux la quetsche bien de chez nous :)

Quand ils ont compris ce que c'était, nous sommes partis au bar. Ces malins faisaient payer l'entrée (alors qu'il n'y avait rien de plus que d'habitude). Mais nous est plus malins. Une fois là c'était un peu frustrant, parce qu'on avait quasiment pas d'argent pour acheter à boire ... jusqu'à ce que, peu avant notre départ, 200 couronnes se proposèrent à nous, abandonnées au sol ! Bon en fait on ne les a pas dépensées, on a préféré aller se coucher, histoire que nos trois compères partent le plus tôt possible le lendemain.

Voilà pour la dernière soirée. Le lendemain mes amis m'ont abandonné pour repartir vers leur pays natal, avec un voyage en deux fois cette fois-ci, car ils sont partis dans l'après-midi.
En résumé, un magnifique séjour. Ma bonne résolution pour 2007 ? Recommencer l'année prochaine ! Où ? J'attends les propositions :)

01 janvier 2007

Me revoilà

Ca y est, je suis de retour de France. En vrai ça fait déjà quelques jours, mais ceux-ci ont été très occupés. Plus d'infos demain.


Et au fait, Joyeux Noël, Bonne Année, Meilleurs Voeux, tout ça tout ça.