16 juin 2007

Adieu

Pouf pouf. C'est ce qu'on a le temps de dire avant de se rendre compte qu'un an vient de se passer. Et encore, si j'ai pu m'en rendre compte avant la toute fin, c'est uniquement parce que la plupart des autres étudiants partent avant moi. Vous l'avez deviné maintenant, c'est ce qui m'a amené à prendre mon clavier.

Cinq personnes en trois jours, ouch. Enfin, je dis ouch, mais avec l'habitude ça ne fait plus mal. Ca ne fait même plus bizarre (ce qui serait contradictoire vu que c'est une habitude...). Il faut dire que depuis maintenant une vingtaine d'années (je ne compte pas les fois où je ne savais pas parler), ça revient tous les un, deux ou trois ans - voilà ce qui arrive de ne pas tenir en place. Et à chaque fois c'est pareil, mais en un peu moins intense que la précédente. On regarde en arrière, on dit que c'était cool, et on se promet des nouvelles, voire de se revoir. Et bien évidemment, un nombre incroyablement ridicule de ces promesses sont tenues.
Le bon côté est que ce nombre augmente avec l'âge. Peut-être parce qu'en grandissant, on regrette de plus en plus les moments passés, peut-être parce qu'on oublie moins vite, peut-être parce que le nombre de rencontres augmente avec l'âge, ou peut-être même parce qu'il y a 10 ans, il n'y avait pas les SMS et les e-mails. Peut-être aussi que c'est juste mon vécu.
L'autre bon côté, le meilleur à mon avis, c'est qu'on est rarement surpris des personnes de qui on obtient ou pas des nouvelles. Ca fait plaisir de voir qu'on a pas vécu uniquement sur des illusions.

5 Comments:

Anonyme a dit...

Je partage ton analyse... C'est vrai que ça semble pas grand chose de garder un peu le contact avec les gens, mais ça passe si vite...

Babou a dit...

séquence émotion .. :'(

Aline a dit...

Je suis entièrement d'accord avec vous ! Mais on est des malins, on va y arriver :p

djakk a dit...

ouaip, gmail power !

Tu restes jusqu'à quand au Danemark ?

Anonyme a dit...

5/7