05 août 2006

Avant de commencer

Après le pré-commencement, et avant le commencement, il y a le mercredi 2 août. Le mercredi 2 août, c'est le jour choisi par l'université pour accueillir la première partie des exchange students, celle qui va suivre Denmark Today (cours intensifs de danois et culture danoise pendant 3 semaines offerts par l'université aux étudiants étrangers).

Le rendez-vous a lieu dans un amphi (au bord du lac, mais on n'a malheureusement pas la vue...). Alors déjà l'amphi, c'est du genre à (presque) faire plaisir d'aller en cours. On y rattraperait bien sa nuit dans ses sièges confortables et sous sa lumière tamisée.
Une fois là-bas, ils nous donnent quelques infos pratiques, nous passent une vidéo sur la Danemark, et nous annoncent qu'ils vont tester nos connaissances en danois. Pour grand nombre d'entre nous, ça se réduit à rien (je ne connaissais qu'un seul mot en arrivant, c'est "oui", même pas "non" ou "bonjour" ou "merci"...), donc on voit difficilement l'intérêt d'un tel test. Mais en fait ils sont loins d'être cons ces danois.
Pour faire la différence entre ceux qui en ont déjà fait et les autres, un professeur lit un texte en danois et demande à tous ceux qui ont compris quelque chose de le suivre. Ensuite, ce n'est pas vraiment les connaissances qu'ils veulent tester, mais plutôt les facultés à comprendre le danois. En posant une série de questions toutes simples et faciles à répondre (genre oui/non, le nom, etc), ils distinguent ceux qui connaissent des langues de même racine (comme l'allemand) ou ceux qui ont un bonne capacité de déduction. Après ce petit test, ils laissent partir tous ceux qui n'ont répondu à aucune question. C'est alors qu'ils refont la même chose, mais à l'oral. Oui oui, ils posent quelques questions en danois à chacun des 60 étudiants environ restants, un par un. Ce n'est pas inutile, car le danois est quasiment aussi dur que le français en ce qui concerne la prononciation : elle est différente de l'écriture. Une fois tout ça terminé, ils nous ont laissé partir, et se sont concertés afin de séparer tout ce petit monde en groupes de 10-15 personnes. Et rendez-vous le lendemain.

Cette façon de procéder est intéressante, mais étant donné que les questions à l'oral consistaient à se présenter, ce fut aussi l'occasion d'avoir un aperçu d'une bonne partie des étudiants Erasmus que je vais côtoyer ces trois prochaines semaines.
La diversité des pays, des langues, des accents, des types, des styles, des études était impressionnante, et plutôt excitante quand on pense à l'expérience sociale sur le point de se produire et qu'on aura la chance de vivre. Les allemands mis à part, il est étonnant de voir que la proportion des pays représentés n'est en rien liée à la proximité géographique ou linguistique. Il y a par exemple pas mal d'Australiens ou d'Italiens.

Et bien sûr, il y aussi quelques Français...

2 Comments:

Anonyme a dit...

Tu parles pas de la proportion filles/gars.
C'est peut être fait exprès ?

Djizeus a dit...

Ben 50-50 je pense. Un échantillon assez important d'étudiants, toutes filières confondues, ça doit donner ça.
Je ne me suis pas amuser à compter ou évaluer, mais ce qui est sûr c'est que ça change de l'IIE ;)