15 avril 2007

Tour des plages

Avant toute chose : j'ai pas mal de photos à vous montrer avec ce message, et Blogger n'est pas particulièrement pratique pour inclure des photos, c'est même plutôt le contraire. J'ai donc décidé de ne pas me faire chier, je mettrai juste des liens vers les photos. Désolé. Vous n'avez qu'à ouvrir toutes photos dans des onglets en arrière-plan pendant que vous commencez à lire. De toute façon tout est sur flickr. On peut commencer. :o)

Je ne sais pas ailleurs, mais ici il a fait très beau ce week-end. J'ai donc pris mon vélo hier après-midi, et suis parti en vadrouille histoire de voir du paysage. Et j'en ai vu. Mon plan de route était simple : partir vers l'extrémité nord-plage (Risskov de son petit nom) de la ville, puis longer la côté vers l'extrémité sud-plage (Marcelisborg). Me voilà donc parti.

Une fois dans Risskov, alors que, trahi par mon médiocre sens de l'orientation (j'avais pas de carte), je longeais la côté au lieu de me diriger vers elle comme je le croyais, je tombe sur un parc qui a l'air fort charmant. Premier arrêt. L'impression fut confirmée, mais à mon avis c'est surtout parce qu'avec du soleil et du printemps, n'importe quelle surface naturelle devient jolie je trouve. Le parc, bien que public, devait être celui de l'immense bâtisse qui le surplombait. Quelques recherches en rentrant (chez moi, pas dans le bâtiment...) m'ont appris qu'il s'agirait d'un hôpital psychiatrique. Heureusement, le monde entier sait que je ne suis pas fou. Puis ensuite, je me suis retourné, et c'est seulement que j'ai compris que je longeais la côte.

En retournant vers la route, je remarque un immense escalier sans but apparent : il monte à quelques mètres de hauteur, puis redescend, comme un perron, sauf qu'il n'y a rien au sommet. Bah, quoi qu'il en soit, j'aurai une belle vue au dessus, je vais donc voir. Et ce fut la révélation. L'escalier sert en fait à passer au dessus d'une voie ferrée afin de se rendre à la plage. Une fois sur la plage, je me suis posé et j'ai, pour la première fois de ma vie, tenté de dessiner (j'avais prévu le coup et emmené mes pastels) le paysage que j'avais sous les yeux... vainement. En fait, je me suis douté que la tentative serait vaine dès le moment où j'ai commencé. Ne pas avoir de limite pour cadrer le sujet était vraiment troublant. Une fois dégoûté du dessin, je suis reparti, direction plein sud.

A peine un ou deux kilomètres plus loin, j'ai rencontré une chose bien étrange, que je relaterai dans le post suivant (que vous avez donc peut-être déjà lu). Le reste du voyage fut tout à fait banal, puisque ce n'est que le longement (ça existe comme mot ?) du port et du centre ville que je connais déjà. C'est alors que j'arrivai à Marcelisborg.

Après 10km de vélo, une pose s'impose, ainsi qu'une petite promenade à pied en forêt. Entre autre, j'ai pu prendre l'autre profil de ce que j'avais pris quelque chose comme trois quart d'heure auparavant. Puis en déambulant complètement aléatoirement, je suis arrivé dans un parc animalier. Un parc avec des biches et cerfs en liberté et des sangliers (non, pas en liberté...). C'est marrant parce que deux jours auparavant, une amie m'avait envoyé des photos où elle apparaissait à environ un mètre d'un cerf, et je me demandais comme elle y était parvenu. Et voilà que la solution me tombait miraculeusement dans les mains ! :-)
En effet, avec l'habitude des visiteurs, qui sont autorisés à leur donner à manger, les animaux étaient quasiment apprivoisés. Au point qu'il était possible de les approcher jusqu'à portée de main si on avait de quoi les nourrir. C'est que c'est malin un cerf. Il a avec le temps appris à distinguer un appareil photo d'une carotte, si bien que si vous venez juste avec l'appareil, il en a rien à foutre. Le problème, c'est que j'avais mangé tout ce que j'avais 10 min auparavant... Il m'a donc fallut user de ma subtile intelligence pour le tromper. Bon en vrai j'ai pas fait exprès. C'est en ouvrant mon sac pour changer la batterie de l'appareil (qui se trouvait là par miracle, je n'avais pas pensé à la prendre) que j'ai perçu un signe d'intérêt chez mes amis les cervidés. J'ouvre une autre fermeture éclair : encore mieux, ils se lèvent et s'approchent. Non seulement ils savent reconnaître de la nourriture, mais ils savent à quoi sert un sac. Mort de rire. Je n'ai malgré tout pas réussi à le convaincre que mon packet de mouchoirs était comestible, et n'ai pas pu le caresser. But I'll be back ! La possibilité de caresser un cerf, ça n'arrive pas tous les quatre matins.

J'ai continué un peu à vadrouiller, puis suis reparti. Sur le retour, je suis passé par le jardin botanique, me disant que le printemps devrait avoir commencé son effet. Mais c'était encore un peu tôt. Évidemment, avec le beau temps, tout le monde était dehors. Plein de monde sur les plages, plein de monde en ville, plein de monde en forêt (quelle manie ils ont tous à courir !). Mais là où il y avait le plus de monde, c'était dans le parc juste à côté du jardin botanique, et juste à côté de l'université aussi :


J'espère que ce n'est pas parce que ce genre de journée est rare et qu'ils en profite, parce que des journées et des promenades comme ça, j'en reveux !

6 Comments:

Anonyme a dit...

Je ne dirais donc rien qui puisse te faire du mal ( je dis ça par rapport à ta derniére phrase). Il est hors du commun d'avoir une météo comme ça à cette époque de l 'année ici , so enjoy :)

Mat a dit...

On a la même chose en Angleterre. Je ne ferais pas de post dessus mais c'est vraiment le printemps !

Anonyme a dit...

Je n'ai pas pris le temps de lire tes échecs, mais merci pour les magnifiques photos !!

djakk a dit...

en France aussi … le mauvais temps a disparu ? :O

Aline a dit...

trop LOL l'échec de l'hospital psychiatrique XD
Y a de beaux paysages au Danemark :)

Anonyme a dit...

Moi j'aurais dit "tout le monde croit que je ne suis pas fou". d'ailleurs moi je suis pas comme tout le monde... ^_^
vive le soleil